Les autres
Pour certains d’entre nous, la gestion des autres et de l’environnement est une réelle épreuve.
Les chiens réactifs, les chiens craintifs, les chiots en apprentissage, les chiens trop amicaux etc ...
Nous avons tous été minés par certains commentaires.
Alors comment dealer sereinement avec tout ça?
Étant donné que nous vivons avec des animaux, le reste du monde fixe d’avantage son regard sur nous, nous devons témoigner en faveur de la cohabitation.
L’Histoire raconte que nous nous serions associés au Mésolithique, que nous nous sommes servi les uns des autres pour survivre et augmenter notre qualité de vie, de chasse, de protection etc…
La vie suivant son cours, nous voici avec nos potes non-humains à devoir nous justifier quotidiennement de pérenniser le lien.
Lorsque nous prenons le contexte dans son ensemble, c’est une affaire d’Hommes et le chien n’a rien à voir là dedans.
C’est la cohabitation entre les humains qui devient de plus en plus problématique.
Nous faisons des choix, ces dits choix entraveront à un moment la liberté des autres. C’est la fatalité de notre monde. Nous sommes nombreux.
Alors sourions et excusons-nous, soyons intelligents, excusons nous auprès de la mère qui a eu peur pour son enfant, auprès du cycliste qui a eu peur pour sa jambe, auprès du passant phobique qui a eu peur pour sa vie. Anticipons ce qui est possible, soyons plus poli encore que le plus poli des Hommes. Non pas que nous ayons à le faire, mais simplement parce que c’est une manière emphatique de signifier aux autres que nous sommes conscients de l’impact de nos choix.
Nous attirons ce que nous reflétons. La loi de l’attraction.
De plus, comment pourrions nous demander à nos chiens de s’apaiser si nous ne sommes pas capable de le faire nous même?
Quant aux intrusions stériles, qu’est ce qu’il y aurait à répondre? Ignorons. De la même manière que nous avons ignoré les comportements inappropriés de nos chiens.. parce qu’il ne s’agit plus là de la question de l’espèce, mais tout bonnement du rapport à l’autre.
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